Le psaume 27 est récité trois fois par jour depuis la néoménie du mois d’eloul jusqu’à Hoshanna Rabba, en raison de l’exégèse midrashique que font les rabbins de Psaumes 27:1 — « “Dieu est ma lumière” – c’est Rosh Hashana, “et mon salut” – c’est Yom Kippour » ; l’extension de cette lecture au-delà de Yom Kippour se base sur un ajout médiéval à ce midrash – « “Car il me protégera dans son tabernacle (soukko) ” – c’est Souccot ».Ce psaume était traditionnellement exécuté auprès des monastères, lors de l’office de matines du dimanche, après la lecture, selon la règle de saint Benoît fixée vers 530 qui attribuait les psaumes 21 (20) à 109 (108) aux matines, par ordre numérique.N.B. S’il y a conflit de numérotation des versets entre l’hébreu et le latin, c’est l’original hébreu qui prévaut et la traduction française le suit. Par contre, le latin ne se plie pas à la numérotation affichée. Les numéros de versets s’appliquent au texte latin, mais la traduction est décalée par endroits.
On trouve aussi le verset 7 du psaume dans la répétition de la amidah Shacharit, pendant Rosh Hashanah, le verset 13 dans la amidah mussaf de Rosh Hashanah, et le verset 14 est le début des versets récités avant Ein Keloheinu.
Chaque jour, les infos nous parlent de personnes du monde entier qui craignent un ennemi qui pourrait détruire tout ce qu’ils ont, les tuer eux ou des membres de leurs familles. Les gens cherchent de l’aide et quelqu’un qui pourrait les protéger et les sauver de leurs ennemis. C’est ce que demande David au Seigneur dans le Psaume d’aujourd’hui. Il exprime sa confiance en Dieu dès le premier verset et proclame qu’il n’aura pas peur, même si des ennemis se lèvent contre lui. David sait que Dieu le cachera ou le fera se sentir en sécurité dans un lieu de son choix. David exprime son espoir en Dieu et déclare qu’il aurait perdu courage s’il ne croyait pas qu’il verrait la bonté de Dieu sur la terre des vivants.Nous avons à l’idée de mettre en œuvre, progressivement, des possibilités de paramétrage personnalisé ainsi que d’autres services pour des utilisateurs déjà inscrits. Nous vous conseillons donc de vous inscrire dès maintenant (gratuitement, bien sûr).
20Le commentaire note une nouvelle étape dans la condition de vie du peuple en Ps 24, 7. Les portes de Jérusalem, non ouvertes depuis longtemps doivent être ouvertes [25]. Pour l’exégèse traditionnelle éthiopienne la commande « d’ouvrir les portes » correspond à une annonce de libération. Ce sont donc les portes de Babylone emprisonnant le peuple qui doivent s’ouvrir. Dans un deuxième temps, les princes de Perse sont concernés. Car ils joueront le rôle de forcer l’ouverture des portes de Babylone. Dans ces deux cas, les portes de la ville opprimante restreignent la liberté du peuple. La troisième interprétation fait appel aux portes de Samarie et de Judée pour que les juifs libérés puissent rejoindre leur demeure. La victoire revient uniquement au Seigneur. Son acte de libération ou de délivrance ne se réalise pas par le peuple même, mais plutôt par l’intermédiaire des Perses. C’est ainsi que Dieu permet le retour de l’exil [26].12Pour mieux illustrer le message des prophètes et des prêtres, en ce qui concerne les deux types de prières, l’Andemta (le commentaire éthiopien) donne aussi des exemples concrets, adaptés au contexte éthiopien, tirés de la liturgie Orthodoxe éthiopienne. Ainsi les prières que l’on ne de doit pas réciter à Babylone [14] ressembleraient à la liturgie Eucharistique (Qedāsē), au Kidān [15] ou à l’Évangile (Wangēl). Les prières que le peuple peut bien réciter en terre d’exil seraient analogues aux prières d’intercessions quotidiennes comme le liṭon [16] et le mastabqe’ [17]. Ces dernières peuvent être récitées partout, même en terre d’exil, même à Babylone, car, comme le souligne Ps 24, 1 « toute la terre appartient au Seigneur ». La différence principale entre les deux ensembles de prières n’est pas bien expliquée [18]. L’enchainement des arguments se ramène au suivant : On peut prier partout car la terre entière appartient au Seigneur. Cet hymne serait donc évoqué afin d’encourager les exilés en Babylone à prier.
16Saint Jean Chrysostome [21] s’inspire du Ps 24, 1 mais pour une application à sa vie personnelle. Comme « la terre entière appartient au Seigneur », il ne craint pas l’exil ; il sera toujours avec le Christ [22]. En interprétant Is 23, 17 [23], Théodoret de Cyr [24] met en parallèle la période exilique d’Israël avec celui de Tyr. Puisque Dieu traite de la même manière les deux peuples, leur durée de leur captivité est la même. Ce manque de partialité auprès de Dieu s’appuie, d’après Théodoret de Cyr, sur le fait que la terre et tout ce qu’elle renferme lui appartiennent.
11Les prêtres et les prophètes, exilés avec le peuple d’Israël à Babylone, auraient remarqué que le peuple avait cessé de prier. Les prêtres avaient en effet interdit certaines prières ou sacrifices, pour éviter tout danger d’idolâtrie. Le peuple se dit alors : « Il n’y a plus de Temple ; en plus, on nous a dit de ne pas prier. Donc, il ne faut plus prier. » Cependant, les prêtres et les prophètes n’approuvent pas l’attitude du peuple. Aux yeux de ces derniers, le peuple n’a pas fait la distinction entre les prières « importantes » exigeant le culte dans le temple et les prières personnelles. En soulignant la différence entre ces deux types de prières, ils confirment le droit et le devoir de continuer les prières personnelles. Celles-ci, on peut les faire partout, que ce soit en Judée ou à Babylone. Car la terre entière appartient au Seigneur. Il est donc permis et même recommandé de prier à Babylone. Bref, cette lecture est plutôt historique que christologique car, dès le départ, le lecteur est invité à situer le psaume dans le contexte de l’exil de Babylone.
18D’après l’Andemta, la question du psaume 24, 3a « Qui peut gravir la montagne du Seigneur ? » concerne le peuple exilé. Cette question serait posée par le prophète. Celui-ci, désireux de savoir les conditions pour être libéré, poserait la question à l’Esprit Saint. Or, les 70 années ne sont pas encore accomplies pour que le peuple regagne Jérusalem. Et même si le temps était venu, seule une partie y retournerait. D’autre part, selon l’Andemta, pour faire partie de ceux qui reviennent en Terre Sainte, à Jérusalem, il faut un cœur qui refuse la vengeance, une parole qui ne veut pas offenser et des mains qui évitent tout meurtre (Ps 24, 4a). 31Dans l’Andemta, la porte donnant accès au ciel inspire l’idée de dévoiler un mystère. Si au sens littéral, il s’agit d’ouvrir une porte physique et de permettre au roi une procession triomphale, l’aspect spirituel touche plus le cœur du peuple. Ce qu’il faut ouvrir c’est l’intelligence du peuple. Ce qui entre, c’est le mystère de Dieu. Il s’agit d’un dévoilement. On constate un transfert de récepteur. 24La descente aux enfers du Christ est l’objet de la sixième réflexion. Il faut alors ouvrir les portes des enfers afin que le Christ y descende pour libérer les âmes des captifs justes. L’ordre d’ouvrir les portes est donné aux démons, princes des enfers.21Ces trois interprétations proposent donc de lire le psaume 24 à la lumière d’événements historiques bibliques. Une telle approche n’est pas tout à fait nouvelle dans la mesure où elle se trouve déjà à l’époque Patristique [27].22Cependant, la piste du sens littéral du Ps 24, 1, fondé sur une référence à un fait historique, n’est pas la seule proposée par la tradition éthiopienne. D’autres réflexions, surtout allégoriques, y compris celles concernant l’ascension du Christ, sont aussi présentes. Cela est particulièrement visible dans le commentaire du Ps 24, 7 comme nous allons le voir.
Quels sont les psaumes de déblocage ?
Prière de délivrance : Psaume 143 Béni soit le Seigneur, mon rocher ! + Il exerce mes mains pour le combat, * il m’entraîne à la bataille. Il est mon allié, ma forteresse, ma citadelle, celui qui me libère ; il est le bouclier qui m’abrite, il me donne pouvoir sur mon peuple.
19Ainsi, la première partie du psaume 24 décrit une situation pendant l’exil, la partie centrale le désir de revenir en terre d’Israël et la partie finale le retour même. L’unité est conservée par un plan progressif, commençant en terre d’exil et s’achevant en terre d’Israël.
32La tâche occasionnelle des princes dans le Ps 24 est celle d’ouvrir les portes. Leur identité dépend néanmoins de la représentation des portes selon les différents niveaux de lecture. Si nous entendons par « portes éternelles » l’accès au ciel, les princes ne peuvent pas être des humains. Si, en revanche, nous envisageons la porte de Jérusalem ou d’une autre ville, il n’est pas nécessaire d’y voir les anges : « Oh princes ouvrez les portails ! » C’est-à-dire : « Oh ! princes de Jérusalem, ouvrez les portes de Jérusalem ! Que les portails soient ouverts depuis l’éternité ! » Que les portes de Jérusalem, non ouvertes depuis longtemps, soient ouvertes [34] !
7Le premier (Ps 24, 1-6) dépeint un dialogue entre deux chœurs. Un chant didactique provient de l’intérieur du Temple pour louer le Seigneur en tant que créateur et propriétaire de toutes choses (Ps 24, 1-2). L’autre chœur, se tenant à l’extérieur, au seuil du Temple, souhaite savoir quelle personne mérite d’entrer dans le lieu saint (Ps 24, 3). Le chœur de l’intérieur répond en décrivant les qualités de la personne censée y entrer et les bénéfices qui en découlent (Ps 24, 4-5). Pour le chœur de l’extérieur, c’est Jacob ou Israël qui réclame les qualités requises. 10Sans exclure la dimension liturgique, la tradition éthiopienne propose l’exil babylonien comme clé de lecture pour le psaume 24. Le texte est ainsi une prophétie sur la situation d’Israël, captif à Babylone, embarrassé sur la question de la prière et désireux de retourner vers Jérusalem. Le rêve de regagner Jérusalem se réalise par le Seigneur victorieux. Aujourd’hui, Cairn diffuse plus de 400 000 articles de revues et en ajoute 2 500 nouveaux tous les mois. Comment repérer l’essentiel ? Comment ne rien laisser passer ?4Le psaume 24 peut se diviser en trois sections [6]. Les deux premiers versets (Ps 24,1-2) introduisent l’idée selon laquelle la terre, avec tous ses habitants, appartient à Dieu. Les quatre versets suivants (Ps 24, 3-6), sous forme de questions et de réponses, présentent les conditions pour l’accès au sanctuaire divin. Le pèlerin est censé respecter la Torah pour se tenir devant le lieu saint. Dans cette partie centrale du psaume on constate un lien fort entre culte et éthique. Le Seigneur désire une adoration pourvue de justice (cf. Ps 15, Is 33 : 14-16 ; Isa 1 ; Amos 5). Tandis que les trois derniers versets (Ps 24, 8-10), toujours sous forme de questions et de réponses, soulignent la puissance de Dieu en tant que roi de gloire. Cependant, contrairement aux versets 3-6, les questions et les réponses des versets 8 à 10 sont précédées d’un ordre (cf. verset 7) : il faut que des portes s’ouvrent et permettent l’entrée du roi de gloire. L’accès conditionnel du pèlerin au lieu saint de Dieu est ainsi suivi par l’accès requis du roi de gloire.6Pour Briggs, le psaume 24, dont le thème principal est l’entrée dans le Temple et dans la ville sainte, provient de deux psaumes originairement indépendants.28L’autre option consiste à imaginer un dialogue entre l’Esprit Saint et les anges qui ignorent le mystère de l’incarnation. Ainsi, au retour du Christ avec son corps, vers le ciel, lors de l’ascension, ces derniers sont émerveillés par ce qu’ils voient. C’est ainsi que l’Esprit les commande d’ouvrir leur porte céleste afin que le roi de Gloire y entre. Et les anges de s’étonner et de se demander ; « Qui est ce roi de gloire ? » Il semble un être de chair, un humain, mais il s’appelle aussi roi de gloire. L’esprit répond : « Vous en doutez encore ? Entendez-moi, c’est lui le roi de gloire ! » Pour Cyrille d’Alexandrie, les versets 9-10 du psaume 24 sont une référence à l’ascension [32] :
5Connaître le contexte historique du psaume 24 facilite la tâche de l’interprétation [7]. Quelle situation historique [8] est à la base du psaume 24 ? Dans le monde de l’exégèse moderne, à part certaines hypothèses exceptionnelles comme celle d’un mythe racontant la descente d’un dieu dans le monde souterrain [9], la plupart des propositions se réfèrent au contexte cultuel biblique. L’hymne évoquant la création (v. 1-2), la référence à la montagne du Seigneur et au lieu saint (v. 3-4), le dialogue qui mène à la confession de la royauté divine favorisent l’aspect liturgique du psaume 24. Certains exégètes privilégient comme arrière-fond une procession liturgique, peut-être régulière, sans mentionner un événement historique précis. Le psaume décrit l’entrée de l’Arche de l’Alliance dans le sanctuaire [10], le Temple de Jérusalem. Dieu marche vers sa résidence en compagnie festive [11].
33Si chez certains pères de l’Église, les princes sont des anges, le commentaire éthiopien offre une tranche considérable de possibilités. Les princes sont ainsi 1) les chefs babyloniens lorsqu’il est question de quitter la terre d’exil, 2) les chefs perses (Cyrus ou Darius) permettant la sortie de la terre d’exil, 3) les princes de Judas et de Samarie, pour accueillir le peuple qui retourne en terre sainte 4) les prophètes, princes de prophétie, pour que l’oreille s’ouvre devant un oracle ou une bonne nouvelle 5) les prêtres princes d’enseignement, pour que l’oreille s’ouvre devant l’enseignement de l’incarnation 6) les démons chefs du Shéol, pour que le Christ y entre et sauve les justes captifs ; 7) les chérubins et les Séraphins, princes du Paradis, pour l’ascension 8) les anges, princes de sainteté toujours pour l’ascension, 9) les princes du Ciel, Michel, Gabriel et Raphaël, encore pour l’ascension.The traditional Ethiopian exegesis of Psalm 24 holds both historical and allegorical interpretations. Beyond a literal interpretation, one finds references to Christ’s descent to hell, and especially to his ascension reminiscent of Patristic exegesis. Still the whole text is explained in the light of the Babylonian exile with a rich range of readings particularly significant on verse 7. Mention of historical events and places in connection with the exile and the return from captivity remind some commentaries of Antiochene origin, like the one of Theodore of Mopsuestia.
14Concernant Ps 24, 1, Théodore de Mopsueste affirme que l’idée selon laquelle « toute la terre appartient au Seigneur », permet de corriger une erreur de la part des juifs. On pensait que Dieu résidait uniquement en Judée et qu’une adoration adéquate en terres étrangères n’était pas possible. Théodore rappelle le Ps 137, 4 qui illustre une telle conviction de la part des juifs, en l’occurrence, l’impossibilité de chanter en dehors de la Terre Sainte : « Comment chanter un chant du Seigneur en terre étrangère ? » Pour Théodore de Mopsueste, comme pour le commentaire éthiopien, le psaume 24 est une réponse à cette question. Même si l’on est à l’étranger, on ne doit pas penser qu’on est loin de Dieu ou que l’on sera privé de son secours.
9Craigie, quant à lui, identifie trois sources indépendantes dans le psaume 24 : un hymne (1-2), une liturgie (3-6 ; cf. Ps 15), une procession de l’Arche de l’alliance (7-10). Le psaume entier serait utilisé pour célébrer la royauté de Dieu. Suggérer un thème qui unit les trois parties du psaume serait néanmoins difficile, y compris celui de la liturgie. Une fois que l’Arche est établie à Jérusalem, sa fonction pratique aurait disparu, en cédant la place à une fonction « littéraire » [13].26Le recours à l’ascension du Christ dan
s le psaume 24 est une herméneutique patristique. Pour Saint Justin martyr, le psaume 24 se réfère à l’ascension du Christ. Dans sa première apologie, au chapitre 51, il décrit les souffrances du Christ et se réfère au Ps 24, 7 pour y voir une allusion prophétique à l’ascension du Christ. De même, dans son Dialogue avec Tryphon (XXXVI, 3-6), il souligne que le Christ est le roi de gloire. D’après lui, l’expression « Seigneur des puissances » désigne le Christ plutôt que Salomon [29]. Le sanctuaire est le ciel, les portes éternelles sont les « portes » donnant accès au Ciel. Quant à saint Grégoire de Nazianze, il interprète le Ps 24, 7 à la lumière de la résurrection et de l’ascension du Christ [30].17Si l’on remonte aux textes bibliques, on remarque saint Paul qui donne des conseils aux Corinthiens sur ce qui est bien ou mal en ce qui concerne la nourriture que l’on trouve au marché, en citant le Ps 24, 1 : « Tout ce qui se vend au marché, mangez-le sans poser de question par motif de conscience, car la terre est au Seigneur, et tout ce qui la remplit. » (1 Co 10, 25-26 FBJ).
Pourquoi lire le Psaume 24 ?
Le psaume 24 présente ces attributs divins dans un contexte liturgique ou Israël reconnaît la souveraineté divine dans l’acte de la création et dans le combat. Le peuple adore le Seigneur sur sa montagne sainte. Et vers ce lieu saint convergent les pèlerins à la rencontre de Dieu, résidant dans le sanctuaire.
34Pour résumer, le commentaire donne trois lectures historiques, sur le retour de l’exil, deux lectures métaphoriques (les portes comme images des oreilles) et quatre lectures christologiques dont une mentionne la descente du Christ aux enfers et trois l’ascension du Christ. L’Andemta lie le Ps 24 à la lumière de l’histoire d’Israël. On peut conclure que le commentaire traditionnel éthiopien propose plusieurs solutions quant à l’identité des portes dans le Ps 24. Si l’on imagine l’exil, les portes sont celles de Babylone, de Samarie ou de Judée. À chaque fois, le roi de gloire y entre pour libérer son peuple. Si l’on passe aux oracles des prophètes ou aux enseignements des prêtres, les portes deviennent symboles des oreilles humaines. Le roi de gloire réside alors dans le cœur de ceux qui écoutent la prophétie ou l’enseignement. Ouvrir les portes signifie subséquemment ouvrir les oreilles pour bien accueillir la bonne nouvelle de l’action divine. Cela débouche sur une référence à l’incarnation comme à la bonne nouvelle, non entendue depuis longtemps. La référence à l’histoire biblique n’exclut cependant pas une relecture christologique. Ainsi, la référence christologique se répète si l’on passe à la descente aux enfers du Christ. Les portes sont ainsi les portes de l’enfer. Si l’on imagine l’ascension, les portes sont alors les portes du ciel. Le sens des portes varie donc selon que l’on privilégie l’histoire d’Israël ou l’histoire de Jésus. Dans le cas premier, le point focal est l’exil. Dans le second, les différentes étapes de la vie terrestre de Jésus sont concernées, depuis l’incarnation, en passant par la descente aux enfers, jusqu’à l’ascension. Même lorsqu’il s’agit de l’interprétation métaphorique ou les portes deviennent une image des oreilles, on est toujours dans le cadre d’une prophétie ou d’un message annonçant l’incarnation.
27Pour certains Pères de l’Église, le dialogue n’est plus entre des humains qui seraient à l’intérieur et à l’extérieur du Temple. Ce serait plutôt entre les anges connaissant le mystère de Jésus et de son incarnation (et servent Jésus), et les anges qui ignorent ce mystère [31]. Les premiers ont servi Jésus durant sa vie terrestre. Les derniers sont confus devant le corps glorieux de Jésus.2Pour le psaume 24, Dieu est maître de la terre et de tous ses habitants, car Il l’a créée en la fixant miraculeusement sur les eaux et les rivières. Vers la fin du psaume (24, s), il est question de l’entrée de Dieu dans un espace « sacré » en tant que Seigneur et roi glorieux. Sa gloire, manifestée autrefois durant l’Exode dans le désert ou dans le Temple de Jérusalem, va de pair avec sa puissance. Le psaume 24 présente ces attributs divins dans un contexte liturgique ou Israël reconnaît la souveraineté divine dans l’acte de la création et dans le combat. Le peuple adore le Seigneur sur sa montagne sainte. Et vers ce lieu saint convergent les pèlerins à la rencontre de Dieu, résidant dans le sanctuaire.
8Le second psaume (Ps 24, 7-10) serait un chant de triomphe. Le Seigneur est venu à la ville sainte après une victoire militaire. Le chœur se tenant à l’extérieur de la ville demande à ce que sa porte soit soulevée pour permettre au roi glorieux d’y entrer (v. 7). Le chœur se tenant à l’intérieur de la ville désire savoir l’identité de celui qui attend l’accès. La réponse de l’extérieur affirme qu’il s’agit du Seigneur victorieux (v. 8). On demande de nouveau l’accès à la ville (v. 9), la même question sur l’identité du roi est posée une seconde fois, suivie d’une réponse affirmant qu’il s’agit bien du Seigneur, le Dieu des armées [12].
13Une telle lecture est bien proche de celle de Théodore de Mopsueste [19] ; en effet, celui-ci interprète le psaume 24 à la lumière de l’exil babylonien [20]. Le psaume serait ainsi une prophétie du roi David, d’après lequel le peuple est encouragé à la vertu, surtout le peuple en exil babylonien. L’espérance quant au retour de l’exil y est soulignée.25Dans la septième, huitième et neuvième explication, les portes du ciel, fermées depuis longtemps, doivent s’ouvrir pour que le Christ y entre avec la compagnie des âmes, pour siéger à la droite du Père. Et les princes convoqués pour cette tâche sont soit les chérubins et les Séraphins (les princes du Paradis), soit les princes de la sainteté, soit les archanges Michel, Gabriel et Rafael (princes du Ciel). L’expression « portes éternelles » semble avoir favorisé une identification entre les portes et l’accès au ciel. Saint Irénée de Lyon affirme que les portes éternelles sont « les cieux » [28].
1Toujours psalmodié avec les psaumes 93 (92) et 141 (140) lors des Wazema (office de la veille), le psaume 24 (23 [1]) occupe une place importante dans le rite éthiopien. Le dimanche des Rameaux, les versets 7 et 8 du psaume 24 sont chantés, avant la célébration eucharistique. Après la distribution des palmes, tout le monde sort de l’Église, en procession, pour la lecture de l’évangile. Ensuite, alors que le prêtre se tient à l’intérieur de l’Église, le diacre, avec l’assemblée, reste à l’extérieur. Celui-ci frappe portail de l’Église à l’aide d’une grande croix et chante : « O princes ouvrez les portails… » De l’intérieur du sanctuaire, le prêtre entonne le verset 8 : « Qui est ce roi de gloire ? » Cela se répète à trois reprises et se termine par l’ouverture du rideau et, s’il y en a, des portes du sanctuaire [2].
3Le psaume suscite néanmoins un certain nombre de questions. Quelles sont les portes qu’il faut ouvrir ? Les portes d’une ville ou celles du Temple de Jérusalem ? Que Signifie « portes éternelles » ? Les portes de ce monde-ci ou celles de l’au-delà ? De quel événement biblique s’agit-il ? Du transfert de l’Arche à l’époque du roi David (cf. 2 Sam 6, 12-16) ou d’autres processions liturgiques ? Pour quelles raisons faut-il que le roi entre ? Entre-t-il dans le temple de Jérusalem ? Est-ce pour la première fois ? Si ce n’est pas le cas, cela signifie qu’il y retourne. Si c’est le cas, d’où retourne-t-il ? Pourquoi le roi de gloire doit-il entrer au sanctuaire ? N’était-il pas déjà au sanctuaire, prêt à accueillir le juste qui monte à la montagne du Seigneur, au lieu saint ? Comment se fait-il que le peuple, ou même les princes, ne reconnaisse pas le roi ? De quelle victoire du Seigneur en est-il question ? Du triomphe sur les eaux qui menacent la terre ou bien des nations hostiles au peuple de Dieu ? Cet article présente des réponses que la tradition exégétique éthiopienne [5] apporte à ces questions.L’exégèse traditionnelle du psaume 24, chanté le dimanche des Rameaux et lors des vêpres solennelles, comporte des interprétations à la fois historiques et allégoriques. Au-delà d’une interprétation littérale, on peut y trouver des références à la descente du Christ aux enfers, et spécialement à son Ascension, en lien avec l’exégèse patristique. L’ensemble du texte est encore expliqué à la lumière de l’exil à Babylone avec toute une série de lectures particulièrement significatives du verset 7. La mention d’événements et de lieux historiques en lien avec l’Exil et avec le retour de captivité rappellent des commentaires d’origine antiochienne, comme celui de Théodore de Mopsueste.
23Après ces trois explications historiques, le commentaire introduit deux autres au sens métaphorique. Dans la quatrième réflexion, les princes sont les prophètes et les prêtres possédants l’autorité sur les oracles et les enseignements. Des princes qui gardent les portes des villes, on passe aux princes qui doivent ouvrir « les oreilles » et les « cœurs », afin que les oracles et les enseignements soient bien accueillis et que le Seigneur, roi de gloire, puisse résider dans le cœur des fidèles. La cinquième interprétation attire l’attention du lecteur ou de l’auditeur sur le contenu des oracles et des enseignements de ces princes au sens figuré. Elle se focalise même sur un seul oracle, un seul enseignement, une seule prophétie, celle de l’incarnation du Verbe. Les dernières interprétations ont la particularité d’identifier le Seigneur roi de gloire avec le Christ.
15Quant au verset 7 du Ps 24, Théodore affirme que les princes sont les prêtres et les chefs du peuple. Rappelons que ces premiers symbolisent les prêtres et les prophètes d’après la tradition éthiopienne.Je demande à l’Éternel une chose, que je désire ardemment: Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Éternel, Pour contempler la magnificence de l’Éternel Et pour admirer son temple.
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Quel psaume pour réussir ?
Psaume 102 – Si vous êtes sans emploi Tends vers moi une oreille attentive ; le jour où je t’appelle au secours, réponds-moi sans tarder. Car ma vie s’évanouit comme une fumée, mes dernières forces se sont consumées… Tous les jours, mes ennemis me provoquent ; ils me raillent, ils me nomment dans leurs serments.
Psaume 23:4: “Même lorsque je traverse une vallée des ténèbres et de la mort, je ne craindrai aucun danger, car vous êtes avec moi; votre bâton et votre personnel me protègent.” Ce verset montre que même au milieu des difficultés, Dieu est présent pour protéger et guider ceux qui font confiance en lui.
Psaume 31:24: “Soyez fort et courageux, vous tous qui attendez dans le Seigneur!” Ce verset encourage les fidèles à rester forts dans leur confiance en Dieu, comme le fait le psalmiste dans le Psaume 27.
Le Psaume 27 est un psaume de confiance en Dieu au milieu des difficultés de la vie. Le psalmiste exprime sa confiance en le Seigneur comme son protecteur et son sauveur, même lorsqu’il fait face à des ennemis et à la persécution. Vous trouverez ci-dessous cinq versets liés aux sujets abordés dans ce psaume:3. Si une armée se campait contre moi, Mon coeur n`aurait aucune crainte; Si une guerre s`élevait contre moi, Je serais malgré cela plein de confiance.
Psaume 62:5-6: “Ce n’est qu’en Dieu que nous trouvons le repos, car en lui est notre salut. Seulement il est le rocher qui nous sauve; il est notre tour haute et sûre.” Ce verset met en évidence l’importance de s’appuyer uniquement sur Dieu pour la protection et le salut, comme le fait le psalmiste dans le Psaume 27.Psaume 46:1-2: “Dieu est notre refuge et notre forteresse, l’aide toujours présente dans l’adversité. Par conséquent, nous ne craindrons pas, même si la terre tremble et les collines s’enfoncent dans le cœur de la mer.” Ce verset montre que Dieu est toujours présent pour aider et protéger ceux qui font confiance en lui.
4. Je demande à l`Éternel une chose, que je désire ardemment: Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l`Éternel, Pour contempler la magnificence de l`Éternel Et pour admirer son temple.6. Et déjà ma tête s`élève sur mes ennemis qui m`entourent; J`offrirai des sacrifices dans sa tente, au son de la trompette; Je chanterai, je célébrerai l`Éternel.Psaume 9:9-10: “Le Seigneur est un refuge pour les opprimés, une forteresse en temps d’angoisse. Ceux qui connaissent votre nom vous font confiance en vous, pour vous, Seigneur, n’abandonnez jamais ceux qui vous cherchent.” Ce verset met l’accent sur la confiance dans le Seigneur au milieu des difficultés, comme l’exprime le psalmiste dans le Psaume 27. Claude Coulot. Un jeu de persuasion sectaire : le commentaire du Psaume 37 découvert à Qumran. In: Revue des Sciences Religieuses, tome 77, fascicule 4, 2003. Numéro thématique sur les Psaumes. pp. 544-551. (2) J.M. Allegro a d’abord publié le premier fragment qui conserve la partie supérieure de deux colonnes de texte (dites I et II) : « A Newly-discovered Fragment of a Commentary on Psalm 37 from Qumrân », PEQ 86, 1954, p. 69-75 ; le second fragment, qui représente les vestiges de deux colonnes très morcelées (concernant les versets 14-15 et 32-33 du psaume lui-même), a été publié ultérieurement : J.M. Allegro, « Further Light on the History of the Qumran Sect », JBL 75, 1956, p. 89-95. Les deux éditions, précédemment citées, ont été reprises et modifiées dans une édition définitive : J.M. Allegro, Qumrân Cave 4.I(4Q158-4Q 186), DJD V, Oxford, Clarendon Press, 1968, p. 42-50. Cf. encore H. Stegemann, « Der Pe§er Psalm 37 aus Hôhle 4 von Qumran (4QpPs 37) », RQ 14, 1963, p. 235-270 ; D. Par- dee, « A Restudy of the Commentary on Psalm 37 from Qumran Cave 4 », RQ 30, 1973, p. 163-194 ; M.P. Horgan, Pesharim : Qumran interpretations of Biblical Books, CBQMS 8, Washington, The Catholic Biblical Association of America, 1979, p. 192-226.
Le commentaire du psaume 37 (4QpPs 37), qui a été retrouvé dans la grotte IV sur le site de Qumran, n’est sans doute qu’une petite partie d’un rouleau qui était vraisemblablement un commentaire d’un choix de psaumes, qui pouvaient se prêter le mieux aux exigences requises par le genre du pésher essénien(l). On a retrouvé, en effet, de nombreux fragments qui faisaient partie de deux rouleaux de commentaires des psaumes.
(1) C’est du moins ce que laisse supposer le fait que le fragment présente, en 4QpPs37 IV, 23-27, à la fin du commentaire du psaume 37, le début d’un commentaire du psaume 45.Comme les Commentaires d’Habacuc et de Nahum, celui du psaume 37 constitue un document riche en informations sur le milieu dans lequel s’insèrent la vie et le ministère du Maître de justice, le fondateur de la communauté sadocite nourrie d’espérances eschato- logiques.
Quand utiliser le Psaume 23 ?
Le psaume 23 que la liturgie du 4ème dimanche de Pâques propose à la prière est sans doute l’un des plus connus. Les familles le choisissent volontiers aussi bien pour les baptêmes que pour les sépultures.
Il ne subsiste que deux fragments du commentaire du psaume 37(2). Une étude attentive des photographies de ceux-ci a permis de reconstituer l’ordre du rouleau. Les fragments couvrent la plus grande partie du psaume 37 dont il ne manque environ qu’un tiers, puisque font défaut véritablement les versets 1 à 6, 27 à 31 et 39 à 40.Seigneur, lors de notre baptême, tu nous as accueillis pour nous conduire sur notre chemin de vie. Donne-nous de de le parcourir avec toi, en toute confiance, alors que nous ne savons pas de quoi sera fait notre avenir. Donne-nous d’y trouver, à toutes les étapes, bonté et miséricorde et de les manifester au monde. Amen En fait c’est le Seigneur qui restaure (fait revenir) son âme (v. 3). On retrouve ce verbe au v. 6 : ‘je reviendrai’. D’un côté le Seigneur garantie la réanimation (le retour) de son âme, de l’autre il veut lui-même revenir dans la maison du Seigneur. Le psaume 23 que la liturgie du 4 dimanche de Pâques propose à la prière est sans doute l’un des plus connus. Les familles le choisissent volontiers aussi bien pour les baptêmes que pour les sépultures. Ce psaume, dit du bon berger, est construit, en fait, à partir de deux comparaisons, à l’origine de deux parties distinctes. Avant de le commenter, j’en donne une traduction assez littérale.
On peut aussi se référer à l’expérience de Jésus lui-même. N’a-t-il pas traversé les ravins de la mort lors de la passion ? Jésus est allé au bout de sa mission, conscient que, non seulement le Père était avec lui, mais qu’il vivait ‘dans’ le Père (Jn 10, 38 ; 14, 10-11 ; 17, 21). Une telle intimité révèle la confiance qu’il avait en lui. Il suffit donc de redire ce psaume en pensant que Jésus l’a prié lui aussi dans cette perspective.Aujourd’hui, comment exprimer la confiance en Dieu ? Les expériences diverses indiquent que nous cherchons bel et bien des lieux de repos et de bien-être. Mais nous savons que cela ne va pas sans mal. Nos contemporains, et peut-être nous-mêmes, devons traverser des chemins obscurs où nous ne savons pas où ils nous mènent. La confiance en Dieu suppose de trouver ‘bonté’ et miséricorde’ sur le chemin de vie qui est le nôtre. Il nous revient de les expérimenter ou de les manifester.
Ce psaume peut se prier en pensant à l’expérience d’Israël. Souvent comparé au troupeau de Dieu, il a dû partir en exil ; il a traversé les ravins de la mort. Mais le peuple avait la certitude que le Seigneur ne l’abandonnait pas puisqu’il le conduisait. Il savait qu’il reviendrait (noter le changement de temps, avec le futur) dans la maison du Seigneur pour éprouver la bonté et la miséricorde du Seigneur (v. 6).
Comment prier à 3h du matin ?
Ô mon Dieu ! Je te demande pour moi et pour ceux qui me sont chers la grâce d’accomplir parfaitement ta sainte volonté, d’accepter pour ton amour les joies et les peines de cette vie passagère afin que nous soyons un jour réunis dans les cieux pendant toute l’éternité.
Les versets 1-5 développent l’image du berger. Le Seigneur, tel un berger, conduit son fidèle là où il trouvera ce qui convient en termes de nourriture ou de repos. Bien plus, il le ranime : mot à mot, ‘il fait revenir mon âme’ (v. 3). La certitude se fonde sur le fait que le Seigneur est ‘avec moi’ (v. 4). Curieusement certaines bibles omettent cette expression bien présente dans le texte hébreu (mot à mot : ‘toi tu es avec moi’).Ce psaume était prié particulièrement lors des baptêmes des catéchumènes. Les étapes du baptême reprenaient les expressions de la prière. Après avoir passé dans les eaux du repos, ils recevaient l’huile du Saint-Chrême puis s’approchaient de la table eucharistique. L’autre image est celle de l’hôte (v. 5-6). Le Seigneur, maître de maison, accueille le fidèle. Il lui assure le bien-être, avec une table garnie et en faisant le rite de l’accueil avec de l’huile (cf. Ps 92, 11 ; Lc, 7, 46). Cette attitude fonde le désir du fidèle de ‘revenir’ dans la maison du Seigneur (v. 6). Il vaut mieux lire ‘revenir’ plutôt que ‘demeurer’, comme le proposent certaines bibles Les deux verbes, ayant en hébreu les mêmes consonnes, se confondent aisément. Pour lire cette prière comme un tout, il convient de rapprocher les deux parties. Il s’agit bien entendu du même Seigneur qui est ‘berger’ puis ‘hôte’. Son titre ‘Seigneur’ au début (v. 1) et à la fin (v. 6) est relayé par l’expression centrale : ‘tu es avec moi’ (v. 4). En focalisant le regard sur le fidèle, on voit qu’il ne manque de rien (v. 1), ce que confirme la mention de la coupe débordante (v. 5). Mais surtout il ne craint rien s’il va dans des ravins marqués par ‘l’ombre de la mort’ (v. 4). De ce fait Il souhaite ‘vivre’ pleinement (v. 5). Les cookies qui sont catégorisés comme « nécessaires » sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour permettre les fonctionnalités de base du site.« Deux valent mieux qu’un, car ils ont un bon rendement pour leur travail : Si l’un d’eux tombe, l’autre peut aider l’autre à se relever. Mais ayez pitié de celui qui tombe et qui n’a personne pour l’aider à se relever. De même, si deux personnes se couchent ensemble, elles se réchaufferont. Mais comment peut-on se réchauffer seul ?
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« Prie-moi de ne pas te quitter, ni de me détourner de toi ; car partout où tu iras, j’irai ; et partout où tu logeras, je logerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu, mon Dieu. Là où tu mourras, je mourrai, Et là où je serai enterré. Que le Seigneur me fasse ainsi, et plus encore, Si autre chose que la mort nous sépare toi et moi. »
« Et examinons comment nous pouvons nous inciter mutuellement à l’amour et aux bonnes actions, non pas en renonçant à nous réunir, comme certains ont l’habitude de le faire, mais en nous encourageant mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez le jour approcher.La Bible a beaucoup à dire sur les liens de l’amour et de la dévotion. Les versets bibliques sur l’amour parlent de l’amour parfait que chacun devrait avoir envers ses amis, sa famille et l’humanité, sans parler du Seigneur.
La Bible contient de nombreuses références à la sainteté et à la beauté du mariage. Ses écritures poétiques sur l’amour résument de façon éloquente ce que signifie être amoureux et s’engager envers l’autre pour le reste de sa vie. Ces versets de la Bible sur le mariage sont le complément idéal de vos vœux de mariage, et font de belles lectures pour aider à rendre votre cérémonie encore plus spéciale.
Quel psaume pour le couple ?
Psaume 143:8 « Que le matin me fasse connaître ton amour indéfectible, car j’ai mis en toi ma confiance. Montre-moi le chemin que je dois suivre, car je te confie ma vie.
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Cependant, les versets bibliques sur l’amour offrent également un regard révélateur sur la force et l’espoir que peut procurer l’amour romantique. Il peut être difficile de traduire en mots vos sentiments les uns pour les autres, mais ces versets bibliques sur l’amour semblent bien en saisir l’essence.
« L’amour est patient, l’amour est bon. Il n’envie pas, il ne se glorifie pas, il n’est pas orgueilleux. Il ne déshonore pas les autres, il n’est pas égoïste, il n’est pas facilement fâché, il ne garde pas trace des torts ».
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Nous utilisons également des cookies tiers qui nous aident à analyser la façon dont vous utilisez ce site web, à enregistrer vos préférences et à vous fournir le contenu et les publicités qui vous sont pertinents. Ces cookies ne seront stockés dans votre navigateur qu’avec votre consentement préalable.« Alors l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai un secours digne de lui » … Alors l’Éternel Dieu fit tomber sur l’homme un profond sommeil, et pendant qu’il dormait, il prit une de ses côtes et en ferma la place avec de la chair. Et la côte que Dieu avait prise à l’homme, il en fit une femme et l’amena à l’homme ».
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Les versets de la Bible sur le mariage vous donnent l’occasion de partager vos pensées et vos émotions d’une manière qui représente qui vous êtes, même si d’autres expressions de vos sentiments peuvent ne pas suffire. Il n’y a pas de meilleure parole que la parole de Dieu, et l’intégration de versets bibliques sur l’amour vous aide à parler à travers votre foi. Il arrive que seul un passage de l’Écriture soigneusement choisi suffise, mais trouver les bons versets bibliques sur l’amour peut être une expérience bouleversante. Il n’est plus nécessaire de parcourir la Bible pour trouver les mots justes.« Que le matin me fasse connaître ton amour indéfectible, car j’ai mis en toi ma confiance. Montre-moi le chemin que je dois suivre, car je te confie ma vie. » « Il y a trois choses qui m’étonnent – non, quatre choses que je ne comprends pas : comment un aigle glisse dans le ciel, comment un serpent glisse sur un rocher, comment un navire navigue sur l’océan, comment un homme aime une femme. » Pour votre toast de réception, vos programmes de mariage ou vos invitations, pensez à utiliser d’autres versets bibliques sur l’amour auxquels tout le monde peut s’identifier. Après tout, il existe une myriade de façons de s’aimer en dehors du mariage.
Quel psaume pour la réussite ?
Psaume 102 – Si vous êtes sans emploi Tends vers moi une oreille attentive ; le jour où je t’appelle au secours, réponds-moi sans tarder. Car ma vie s’évanouit comme une fumée, mes dernières forces se sont consumées… Tous les jours, mes ennemis me provoquent ; ils me raillent, ils me nomment dans leurs serments.
Vous connaissez maintenant les différents versets bibliques qui vous permettront d’échanger vos pensées et vos émotions lors de votre cérémonie religieuse notamment. Votre cérémonie à l’Eglise, tout comme l’intégralité de votre mariage, est un moment très fort de votre vie. Notre équipe vous conseille de ne pas laisser ces souvenirs s’envoler et donc d’immortaliser votre mariage en faisant appel à un vidéaste de mariage.N’oubliez pas, notre richesse ce sont nos souvenirs, alors faîtes en sorte que ces souvenirs perdurent dans le temps avec un film cinématographie de qualité réalisé par des professionnels.
« En toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres dans l’amour, désireux de maintenir l’unité de l’Esprit dans le lien de la paix.
Nous avons rassemblé ces versets bibliques sur le mariage et l’amour pour vous aider à exprimer la joie, la gratitude et le bonheur que vous ressentez envers votre moitié tout en rendant hommage à votre foi. Avec ces versets sur l’amour, vous pouvez exprimer votre amour et votre engagement l’un envers l’autre et envers vos croyances. Voici quelques-uns des versets bibliques les plus précieux sur l’amour, le mariage et les relations que vous pouvez intégrer au jour de votre mariage.
Vous pouvez choisir d’activer ou de désactiver tout ou partie de ces cookies, mais la désactivation de certains d’entre eux peut affecter votre expérience de navigation.« Car ton créateur est ton mari, l’Éternel des armées est son nom ; et le Saint d’Israël est ton rédempteur, le Dieu de toute la terre il est appelé ». « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier, l’ayant purifiée par le lavage de l’eau avec la parole, pour se présenter à lui-même l’Église dans toute sa splendeur, sans tache ni ride ni rien de tel, afin qu’elle soit sainte et sans tache. De la même manière, les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et la chérit, comme le Christ le fait pour l’Église, … » « De même, vous, les maris, vous devez honorer vos femmes. Traitez votre femme avec compréhension pendant que vous vivez ensemble. Elle est peut-être plus faible que vous, mais elle est votre partenaire égale dans le don de Dieu d’une vie nouvelle. Traitez-la comme il se doit pour que vos prières ne soient pas entravées ».
« Les grandes eaux ne peuvent éteindre l’amour, les fleuves ne peuvent l’emporter. Si quelqu’un donnait toute la richesse de sa maison par amour, elle serait totalement méprisée. »
« Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Et Dieu les bénit. Et Dieu leur dit : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, soumettez-la, et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout ce qui vit et qui se meut sur la terre. «Les couples qui souhaitent montrer leur dévotion mutuelle et leur foi se tournent souvent vers les versets bibliques sur le mariage pour planifier leurs noces. Pour les couples dont la vie est ancrée dans la foi, la planification d’un mariage ne consiste pas seulement à planifier une vie commune, mais aussi à planifier une vie de culte et de dévotion spirituelle. Un mariage qui intègre des versets de la Bible sur l’amour et des écritures sur le mariage aide non seulement un couple à cimenter sa vie commune, mais aussi son engagement dans la foi. Ces écritures sur l’amour tirées du Livre saint servent de rappel spirituel et sentimental de l’amour que vous partagez en tant que couple et vous offrent un moyen d’honorer vos croyances religieuses tout en célébrant avec vos amis et votre famille. « Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras, car l’amour est fort comme la mort, la jalousie est féroce comme la tombe. Ses éclairs sont des éclairs de feu, la flamme même de l’Éternel. Beaucoup d’eaux ne peuvent éteindre l’amour, et les inondations ne peuvent le noyer. Si un homme offrait par amour toute la richesse de sa maison, il serait totalement méprisé ». « Mais tu dis : Pourquoi ne le fait-il pas ? parce que l’Éternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu as été infidèle, bien qu’elle soit ta compagne et ta femme par alliance.
Sommaire masquer Versets de la Bible sur le mariage 1. Genèse 1:27-28 2. Malachi 2:14-15 3. Esaïe 54:5 4. Chant de Salomon 8:6-7 5. Ephésiens 4, 2-3 6. Colossiens 3:14 7. Ecclésiaste 4:9 8. Ephésiens 5:25 9. Genèse 2:24 10. Ecclésiaste 4:12 11. Marc 10:9 12. Ephésiens 5:25-33 Verset biblique sur l’amour entre homme et femme 13. Romains 13:8 14. 1 Corinthiens 13:4-5 15. 1 Corinthiens 13:2 16. 1 Corinthiens 16:14 17. Cantique des Cantiques 8:7 18. Psaume 143:8 19. Proverbes 3:3-4 20. 1 Jean 4:16 21. Ephésiens 4:2 22. 1 Pierre 4:8 23. Jean 15. 12 24. 1 Corinthiens 13:13 25. Cantique des Cantiques 4:9 Verset biblique amour couple 26. Hébreux 10:24-25 27. Proverbes 30:18-19 28. 1 Jean 4:12 29. Proverbes 31:10 30. Ruth 1:16-17 31. Romains 12:10 32. 1 Pierre 4:8 33. Ephésiens 5:21 34. Ephésiens 4:32 35. Genèse 2:18-25 36. 1 Pierre 3:7« Si j’ai le don de prophétie et si je peux sonder tous les mystères et toute la connaissance, et si j’ai une foi qui peut déplacer des montagnes, mais que je n’aie pas d’amour, je ne suis rien ».
Il n’existe pas de manuel sur les relations qui vous dise comment surmonter les obstacles et renforcer les liens que vous avez avec vos proches. Heureusement, les versets bibliques sur l’amour dans le couple sont d’excellents guides. Ces écritures offrent des joyaux de sagesse qui peuvent vous aider à naviguer entre les hauts et les bas de l’amour, ainsi qu’à transmettre vos pensées les plus sincères à votre futur moitié.
Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience de navigation, diffuser des publicités ou des contenus personnalisés et analyser notre trafic. En cliquant sur « Tout accepter », vous consentez à notre utilisation des cookies.Il existe un certain nombre d’écritures sur le mariage et de versets bibliques sur l’amour qui abordent le sujet des relations que vous voudrez peut-être mentionner le jour de votre mariage.
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01 Seigneur, mon rocher, c’est toi que j’appelle : + ne reste pas sans me répondre, * car si tu gardais le silence, je m’en irais, moi aussi, vers la tombe.
Le chapitre 16 conclut la premi\u00e8re grande section du L\u00e9vitique par la loi sur le Jour des expiations, jour exceptionnel o\u00f9 le grand-pr\u00eatre, une fois par an, p\u00e9n\u00e8tre dans le sanctuaire, au-del\u00e0 du voile, pour faire l\u2019expiation en faveur du peuple.
L\u2019auteur de cette courte lettre se nomme \u00ab Jude, serviteur de J\u00e9sus-Christ et fr\u00e8re de *Jacques \u00bb (1.1). On consid\u00e8re g\u00e9n\u00e9ralement que ce Jacques est l\u2019auteur de la lettre du Nouveau Testament, \u00ab le fr\u00e8re du Seigneur \u00bb. Ni Jacques ni Jude ne se pr\u00e9valent d\u2019ailleurs de cette parent\u00e9, ils pr\u00e9f\u00e8rent l\u2019humble appellation de \u00ab serviteur de J\u00e9sus-Christ \u00bb (1.1).L\u2019action du livre de Ruth se situe au temps des \u00ab Juges \u00bb, \u00ab \u00e0 l\u2019\u00e9poque o\u00f9 les chefs gouvernaient Isra\u00ebl \u00bb (1.1), au douzi\u00e8me si\u00e8cle avant J\u00e9sus-Christ (4.17, 21-22 ; David est n\u00e9 vers 1040 av. J.-C.). L\u2019auteur est anonyme, mais le livre semble avoir \u00e9t\u00e9 \u00e9crit au d\u00e9but de la monarchie, bien que certains aient propos\u00e9 une date de r\u00e9daction plus tardive.
Parce que le peuple ne voit pas les promesses de Dieu se r\u00e9aliser, son c\u0153ur s\u2019\u00e9loigne de l\u2019Eternel. Les Jud\u00e9ens se contentent d\u2019une religion superficielle et peu exigeante, sans v\u00e9ritable connaissance du Dieu vivant. Ils \u00e9vitent d\u2019ob\u00e9ir, en effet, aux exigences les plus co\u00fbteuses de la Loi de Mo\u00efse (3.7-10), qui demandent un engagement personnel envers l\u2019Eternel. Le proph\u00e8te d\u00e9nonce ces attitudes en six proclamations. Chacune d\u00e9bute par une v\u00e9rit\u00e9 concernant l\u2019Eternel et se poursuit par un dialogue assez dur, sous forme de questions et r\u00e9ponses, entre le proph\u00e8te et le peuple. Bien que le livre d\u2019Habaquq ne fournisse aucun renseignement sur l\u2019identit\u00e9 du proph\u00e8te, il est possible, gr\u00e2ce aux indications historiques qu\u2019il contient \u2014 en particulier la mention des Babyloniens (1.6) \u2014 de pr\u00e9ciser l\u2019\u00e9poque \u00e0 laquelle Habaquq a exerc\u00e9 son minist\u00e8re. La premi\u00e8re section du livre (1.7 \u00e0 6.15) se compose essentiellement de huit visions nocturnes qui, de mani\u00e8re symbolique annoncent l\u2019\u0153uvre future de l\u2019Eternel \u00e0 partir de r\u00e9alit\u00e9s connues du proph\u00e8te : J\u00e9rusalem (2.6), le grand-pr\u00eatre Josu\u00e9 et le descendant de David, Zorobabel (ch.3 et 4), et le Temple (6.9-15). La deuxi\u00e8me section (ch.7 \u00e0 8), avec son insistance sur la pratique du bien, a un caract\u00e8re plus social. Dans la derni\u00e8re section (ch.9 \u00e0 14), le proph\u00e8te dresse un tableau majestueux des \u00e9v\u00e9nements qui marqueront le temps de la fin : le *Messie viendra, mont\u00e9 sur un \u00e2non (9.9 ; Mt 21.5 ; Jn 12.15), mais il sera rejet\u00e9, vendu pour trente pi\u00e8ces d\u2019argent (11.12-13 ; Mt 26.15) et livr\u00e9 \u00e0 la mort (13.7 ; Mt 26.31 ; Mc 24.27). Certains parmi le peuple (12.11-14), cependant, le reconna\u00eetront et tourneront les regards vers celui qui aura \u00e9t\u00e9 transperc\u00e9 (12.10 ; Jn 19.37) et dont coulera la source qui purifie du p\u00e9ch\u00e9 (13.1 ; voir Jn 19.34-35). Mais un temps d\u2019\u00e9preuve attend encore J\u00e9rusalem, qui sera prise d\u2019assaut avant que l\u2019Eternel n\u2019intervienne pour juger les nations venues la combattre (14.1-7) et que la ville ne soit comme transfigur\u00e9e (14.8-21 ; le v.11 est cit\u00e9 en Ap 22.3).
Quel psaume lire chaque matin ?
Matin après matin, le psaume 95 (94) invite à prendre pied sur la communion, l’émerveillement, la confiance et la responsabilisation, et à entrer ainsi dans sa journée par la porte étroite qui conduit à la vie.
Dans le prologue du livre, l\u2019auteur l\u00e8ve un peu le voile sur la raison de la souffrance de Job : ses douleurs ont la valeur d\u2019un t\u00e9moignage d\u2019amour d\u00e9sint\u00e9ress\u00e9 pour Dieu. Job aime Dieu non pour ce qu\u2019il lui donne, contrairement \u00e0 ce que pr\u00e9tend Satan (1.9-11), mais pour ce qu\u2019il est (2.10). C\u2019est \u00e0 cause de sa conduite irr\u00e9prochable, et non malgr\u00e9 elle, qu\u2019il a connu l\u2019adversit\u00e9. Lorsque Dieu se r\u00e9v\u00e8le \u00e0 Job \u00ab du sein de la temp\u00eate \u00bb, il lui donne raison contre ses amis qui l\u2019ont accus\u00e9 \u00e0 tort (42.7), mais il lui reproche de s\u2019\u00eatre tromp\u00e9 de \u00ab satan \u00bb \u2014 d\u2019\u00ab adversaire \u00bb \u2014 d\u2019avoir voulu condamner Dieu pour garantir son innocence (40.8). Job ne re\u00e7oit pas de r\u00e9ponse ultime au pourquoi de sa souffrance, mais face \u00e0 ce Dieu tout-puissant et pourtant si proche, il s\u2019humilie, reconna\u00eet son erreur et se tourne vers son Lib\u00e9rateur.Le Nouveau Testament s\u2019appuie \u00e0 de nombreuses reprises sur les r\u00e9v\u00e9lations donn\u00e9es \u00e0 Daniel. J\u00e9sus y a choisi le titre par lequel il s\u2019est de pr\u00e9f\u00e9rence d\u00e9sign\u00e9 : le Fils de l\u2019homme (7.13). Il rappelle \u00ab l\u2019abominable profanation \u00bb dont a parl\u00e9 le proph\u00e8te Daniel (Mt 24.15 ; Dn 9.27 ; 12.11) qui, selon lui, annon\u00e7ait la destruction du Temple par les Romains en 70 ap. J.-C. Enfin, l\u2019Apocalypse, dans ses visions, en particulier dans celle de la b\u00eate qui monte de la mer et qui repr\u00e9sente Rome (ch.13 et 17), renvoie, elle aussi, aux visions de Daniel pour en livrer la juste interpr\u00e9tation. Lorsque les responsables juifs viendront demander \u00e0 J\u00e9sus de produire un signe miraculeux prouvant l\u2019origine divine de sa mission, le Seigneur leur r\u00e9pondra par celui de Jonas : de m\u00eame que Jonas a \u00e9t\u00e9 trois jours et trois nuits dans le ventre d\u2019un grand poisson, le *Messie attendu restera trois jours et trois nuits dans le tombeau (Mt 12.38-40 ; 16.4 ; Lc 11.29). Mais aveugl\u00e9s par leur nationalisme religieux, les Juifs du temps de Jsus ne le reconna\u00eetront pas (12.41 ; Lc 11.30). Avant la visite qu\u2019il pr\u00e9voit de leur faire, il leur adresse un expos\u00e9 ordonn\u00e9 de la doctrine chr\u00e9tienne du salut, pour que cette Eglise soit solidement fond\u00e9e dans la foi, inaccessible aux influences des juda\u00efsants, adversaires de l\u2019*ap\u00f4tre, qu\u2019elle grandisse dans l\u2019unit\u00e9 et soit capable de le soutenir par la pri\u00e8re. Le jour o\u00f9 il passera chez eux, elle pourra ainsi constituer son nouveau port d\u2019attache en vue de l\u2019\u00e9vang\u00e9lisation de l\u2019Espagne.L\u2019objet de la r\u00e9flexion et de l\u2019instruction des sages \u00e9tait la \u00ab sagesse \u00bb, r\u00e9alit\u00e9 qui est explicit\u00e9e au moyen de divers termes : la compr\u00e9hension, l\u2019intelligence, le bon sens, la connaissance, le jugement, le savoir-faire, l\u2019art de bien se conduire (1.1-5). Cette sagesse est donc avant tout une sagesse de la vie, une science qu\u2019on applique. Mais il serait erron\u00e9 de lui refuser tout caract\u00e8re sp\u00e9culatif ou philosophique : la description de la Sagesse, ma\u00eetre d\u2019\u0153uvre de la Cr\u00e9ation, l\u2019interdit (8.22-36), sans mentionner la r\u00e9flexion de l\u2019Eccl\u00e9siaste.
Qui a écrit le psaume 27 ?
David Le psaume 27 (26 selon la numérotation grecque) est attribué à David.
Trois grandes figures occupent le livre : Samuel, Sa\u00fcl et David. Samuel est le personnage central de la premi\u00e8re partie : d\u00e8s le d\u00e9but, l\u2019attention se concentre sur lui. C\u2019est Samuel qui notifie son rejet \u00e0 Eli (3.11-18) \u00e0 cause de la conduite \u00e9hont\u00e9e des fils de celui-ci (2.27-36) ; c\u2019est lui qui d\u00e9signe Sa\u00fcl comme roi (ch.9 \u00e0 10) puis lui annonce sa mise \u00e0 l\u2019\u00e9cart (ch.15) et qui, enfin, conf\u00e8re l\u2019onction royale \u00e0 David (ch.16).Sous le r\u00e8gne de S\u00e9d\u00e9cias (597 \u00e0 587), qui intrigue avec l\u2019Egypte contre Babylone, le drame \u00e9clate (ch.37 \u00e0 45). Le proph\u00e8te est consult\u00e9 \u00e0 plusieurs reprises, sans doute dans l\u2019espoir de le faire changer de discours, mais son message ne varie pas : il faut se soumettre aux Babyloniens (38.17-18). Passant pour un tra\u00eetre (37.13), il est plusieurs fois emprisonn\u00e9 et manque m\u00eame de perdre la vie (ch.38). Apr\u00e8s la chute de J\u00e9rusalem, en 586, et la d\u00e9portation de la majorit\u00e9 de sa population, Nabuchodonosor nomme Guedalia comme gouverneur. Celui-ci est assassin\u00e9 et, contre l\u2019avis de J\u00e9r\u00e9mie, les Jud\u00e9ens s\u2019enfuient en Egypte. Emmen\u00e9 de force, le proph\u00e8te y d\u00e9noncera l\u2019idol\u00e2trie persistante de ses compatriotes (ch.44).
Apr\u00e8s avoir donn\u00e9 une d\u00e9finition de l\u2019Evangile au chapitre 1 : \u00ab la puissance de Dieu par laquelle il *sauve tous ceux qui croient \u00bb (v. 16), Paul l\u2019explique dans son d\u00e9veloppement.
Cette lettre contient des avertissements et des conseils relatifs \u00e0 la vie (ch. 2 \u00e0 4) et \u00e0 la discipline dans l\u2019Eglise (5 \u00e0 6.19) ; ils gardent toute leur valeur pour aujourd\u2019hui.Ce berger-roi sera de la lign\u00e9e de David. Comme celui-ci, en effet, il na\u00eetra \u00e0 Bethl\u00e9hem (5.1), et lorsque H\u00e9rode demandera aux th\u00e9ologiens de son temps o\u00f9 devait na\u00eetre le *Messie, c\u2019est en citant cette proph\u00e9tie qu\u2019ils lui r\u00e9pondront (Mt 2.4-6 ; voir Jn 7.41-42). En proclamant la venue de ce roi, Mich\u00e9e s\u2019appuie sur l\u2019ancienne promesse, faite par l\u2019Eternel \u00e0 David, de la permanence de sa lign\u00e9e (2 S 7.13-14). Mais en mentionnant \u00ab celle qui doit enfanter \u00bb (5.2), il se r\u00e9f\u00e8re peut-\u00eatre aussi \u00e0 la proph\u00e9tie d\u2019Esa\u00efe, son contemporain, qui a annonc\u00e9 l\u2019apparition d\u2019un signe miraculeux : la jeune fille deviendra enceinte et elle donnera naissance \u00e0 un fils, Emmanuel (Es 7.14).
Apr\u00e8s ses habituelles salutations, l\u2019action de gr\u00e2ces et la pri\u00e8re (1.1-11), l\u2019*ap\u00f4tre d\u00e9peint la personne et l\u2019\u0153uvre du Christ (1.12-23). Suit une parenth\u00e8se sur ses combats personnels pour l\u2019avancement de l\u2019Evangile \u00e0 Colosses et \u00e0 Laodic\u00e9e (1.24 \u00e0 2.5). Puis il poursuit sa description de l\u2019\u0153uvre du Christ (2.6-19) : c\u2019est dans l\u2019union avec lui que se trouve la \u00ab pl\u00e9nitude \u00bb que les enseignants de mensonges promettaient aux Colossiens.
Arriv\u00e9 \u00e0 Corinthe (vers 51 ou 52), Paul re\u00e7oit de Timoth\u00e9e de bonnes nouvelles de cette Eglise : les chr\u00e9tiens ont tenu ferme dans la pers\u00e9cution et c\u2019est pour Paul l\u2019occasion d\u2019exprimer sa reconnaissance \u00e0 Dieu (ch. 1).Lors de son premier s\u00e9jour de douze ans \u00e0 J\u00e9rusalem (ch.1 \u00e0 12), N\u00e9h\u00e9mie, homme d\u2019une grande spiritualit\u00e9 (1.5-11 ; 2.4 ; 4.3 ; 6.9-14), entreprend une \u0153uvre d\u2019envergure. Elle sera politique : les murailles de J\u00e9rusalem sont reconstruites en cinquante-deux jours (6.5) malgr\u00e9 l\u2019opposition et les tentatives d\u2019assassinat des ennemis des Isra\u00e9lites (ch.4 et 6). N\u00e9h\u00e9mie r\u00e9organise le peuplement de toute la r\u00e9gion (ch.11). Son \u0153uvre sera aussi sociale : il s\u2019\u00e9l\u00e8ve contre les injustices, donnant lui-m\u00eame l\u2019exemple du d\u00e9sint\u00e9ressement (ch.5). Les chapitres 8 \u00e0 10 livrent la cl\u00e9 de la motivation de N\u00e9h\u00e9mie : la volont\u00e9 de se conformer aux clauses de l\u2019alliance de l\u2019Eternel avec le peuple. Avant la d\u00e9dicace solennelle de la muraille de J\u00e9rusalem (12.27-43), Esdras, avec N\u00e9h\u00e9mie \u00e0 ses c\u00f4t\u00e9s (8.9), lit publiquement la Loi de Mo\u00efse (8.1-8), ce qui conduit le peuple \u00e0 prendre l\u2019engagement par \u00e9crit d\u2019ob\u00e9ir aux commandements de l\u2019Eternel (ch.10).Ce livre, d\u2019auteur inconnu, qui, primitivement, ne constituait qu\u2019un seul volume avec 2 Samuel, tire son titre de l\u2019un de ses personnages principaux : Samuel, le dernier des \u00ab Juges \u00bb, ces \u00ab chefs \u00bb que l\u2019Eternel suscitait pour diriger son peuple en temps de crise. A l\u2019\u00e9poque de Samuel, la menace provenait des Philistins, peuple indo-europ\u00e9en un temps install\u00e9 dans l\u2019\u00eele de Chypre, qui avait occup\u00e9 le littoral de Canaan vers 1200 avant J\u00e9sus-Christ. Ces d\u00e9veloppements sont \u00e9maill\u00e9s de recommandations pratiques sur le comportement du chr\u00e9tien rempli de l\u2019Esprit Saint, que Paul oppose, par un violent contraste, \u00e0 celui de ceux qui ne connaissent pas Dieu (4.17 \u00e0 5.20). Le d\u00e9veloppement final d\u00e9crit les armes du chr\u00e9tien dont celui-ci devra user dans le combat spirituel (6.10-17). Semblable \u00e0 bien des \u00e9gards \u00e0 toute autre invasion \u00e9trang\u00e8re, la conqu\u00eate de Canaan s\u2019en distingue pourtant profond\u00e9ment. Avant d\u2019\u00eatre une conqu\u00eate isra\u00e9lite, elle constitue un jugement divin sur les populations locales, jugement annonc\u00e9 quatre cents ans auparavant par l\u2019Eternel \u00e0 Abraham (Gn 15.16 ; voir Dt 18.9-12). Lorsque la conqu\u00eate intervient, c\u2019est le Suzerain de l\u2019alliance qui \u00ab dirige les op\u00e9rations \u00bb : le peuple traverse le *Jourdain de mani\u00e8re miraculeuse, comme lors du passage de la mer des *Roseaux (ch.3 et 4) ; \u00ab le chef de l\u2019arm\u00e9e de l\u2019Eternel \u00bb vient au devant de Josu\u00e9 pour prendre possession du pays (5.13-15) ; les murailles de J\u00e9richo tombent sans combat et sa population comme ses biens sont vou\u00e9s \u00e0 l\u2019Eternel (ch.6 et 7) ; puis, \u00e0 Gabaon, la victoire est \u00e0 nouveau remport\u00e9e gr\u00e2ce \u00e0 l\u2019intervention de Dieu (10.11,13). Le Pays promis est la propri\u00e9t\u00e9 de l\u2019Eternel (Lv 25.23).Le livre de Job, dont la datation est incertaine, est l\u2019\u0153uvre d\u2019un auteur anonyme, d\u2019origine juive, constitu\u00e9e \u00e0 partir de traditions orales ou \u00e9crites. Job, que le proph\u00e8te Ez\u00e9chiel associe \u00e0 No\u00e9 et \u00e0 Danel, un sage de l\u2019Antiquit\u00e9 atteint lui aussi par le malheur (Ez 14.14,20), a d\u00fb vivre en des temps recul\u00e9s. Sa patrie se situe \u00e0 l\u2019est du *Jourdain, au pays d\u2019Outs (Jb 1.1), r\u00e9gion, selon certains, limitrophe du territoire d\u2019Edom et de l\u2019Arabie.
Paul est \u00e0 nouveau en prison \u00e0 Rome (1.8) mais les conditions de sa d\u00e9tention sont beaucoup plus rigoureuses que lors de sa premi\u00e8re captivit\u00e9 dans cette ville (2.9). Il se sent abandonn\u00e9 des hommes (1.15 ; 4.10). Seul Luc est rest\u00e9 avec lui (4.11).
N\u00e9 en Babylonie, Zacharie a pris part au retour des exil\u00e9s en Juda, sous la conduite de Zorobabel et du grand-pr\u00eatre Josu\u00e9, en 538 avant J\u00e9sus-Christ. Comme J\u00e9r\u00e9mie (1.1) et Ez\u00e9chiel (1.3), Zacharie \u00e9tait pr\u00eatre. Son grand-p\u00e8re
Iddo (1.1,7) est en effet mentionn\u00e9 dans la liste des pr\u00eatres revenus d\u2019exil (Ne 12.4). Lorsque Yoyaqim succ\u00e9dera \u00e0 Josu\u00e9 comme grand-pr\u00eatre, Zacharie succ\u00e9dera \u00e0 Iddo comme pr\u00eatre et chef de sa famille (Ne 12.12-16), ce qui semble indiquer que son p\u00e8re B\u00e9r\u00e9kia est mort assez jeune (1.1,7).Apr\u00e8s une lib\u00e9ration de sa premi\u00e8re captivit\u00e9 romaine (Ac 28), Paul a annonc\u00e9 la Bonne Nouvelle en Cr\u00e8te, la plus grande des \u00eeles grecques. Auparavant, il n\u2019y avait s\u00e9journ\u00e9 que peu de temps, comme prisonnier, lors de son voyage \u00e0 Rome pour compara\u00eetre devant l\u2019empereur (Ac 27. 7-8).
Pourquoi faire le Psaume 37 ?
De par son assurance tranquille, le psaume 37 était destiné à porter la paix et le réconfort aux juifs fidèles, secoués par les déconvenues du retour d’Exil, avant que ne surgissent les grands conflits et les persécutions (6).
En 743 avant J\u00e9sus-Christ, Tiglath-Pil\u00e9ser, roi d\u2019Assyrie, envahit la r\u00e9gion. Il impose un tribut \u00e0 Azaria, roi de Juda et \u00e0 Menahem, roi d\u2019Isra\u00ebl (15.19). En 722/721, Samarie tombe ; elle est d\u00e9truite par les Assyriens qui d\u00e9portent sa population (17.3-6). En 701, Sennach\u00e9rib envahit Juda et assi\u00e8ge J\u00e9rusalem (18.13-25), mais la ville est sauv\u00e9e de fa\u00e7on miraculeuse (19.35-36).